La mission initiale de SOS Tabac a été de constituer un réseau national de médecins spécialisés dans l’accompagnement à l’arrêt de la consommation de tabac selon une méthodologie spécifique qui incluait 3 phases (préparation, accompagnement et suivi).
L’arrivée sur le marché des médicaments d’aide au sevrage a réduit son activité, la population de fumeurs ayant été dirigée vers un médicament occultant ainsi le travail de préparation et d’accompagnement des médecins.
SOS Tabac considère en effet que l’apport de nicotine est une réponse à une demande de l’organisme et que la dépendance psychologique, matérialisée par l’automatisme de la gestuelle, reflète l’empreinte dans notre mémoire inconsciente du bénéfice apporté par cet apport.
Comme une « béquille » dont le retrait nécessite un apprentissage de la « marche », la nicotine se diffuse en 7 secondes dans le système nerveux et sa suppression nécessite au préalable de rééquilibrer les fonctions de l’organisme, faute de quoi, les effets secondaires au sevrage (nervosité, perte de concentration, prise de poids, état dépressif) conditionneront la rechute.
Ces effets secondaires sont pour de nombreux fumeurs des obstacles à la prise de décision et pour 50 % des candidats, les causes de rechute dès le premier mois.
C’est pourquoi l’accompagnement au sevrage proposé par SOS Tabac dépasse le seul apport d’un produit de remplacement. Il permet non seulement à l’organisme de se délivrer de la dépendance à la nicotine mais de se débarrasser des troubles fonctionnels qui embarrassent le quotidien (stress, fatigue, surmenage, mal de dos, maux de tête, surpoids, ballonnements, constipation, troubles digestifs…).
« Pour ne plus jamais refumer – Les 10 commandements »
Sa deuxième mission : promouvoir une nouvelle politique de prévention qui s’étend bien au-delà du tabagisme car elle intéresse autant ceux qui sont à la recherche d’un « mieux-être » que ceux qui souffrent, sans raison médicale apparente.
Ce sont les pathologies dites légères qui témoignent de l’existence d’un déséquilibre fonctionnel de l’organisme qui fait le lit des maladies chroniques et invalidantes ; celles qui font le déficit de la branche maladie de la Sécurité Sociale car elles touchent quasiment toute la population.
Les médicaments soulagent, traitent plus particulièrement les effets secondaires, mais ne guérissent pas, ont un effet temporaire ou bien encore restent inefficaces, comme en témoigne le choix thérapeutique de 73 % de français dont l’automédication reste le premier réflexe.
Pour les maux de tête, les troubles digestifs, les douleurs articulaires et musculaires, l’insomnie, la fatigue, la constipation, seuls 13,04 % d’entre eux ont recours à un médecin ou à un pharmacien.
Sa troisième mission : parvenir à établir une certaine cohérence dans la politique « anti-tabac »
SOS Tabac reste convaincu de la nécessité du respect de la liberté individuelle et privilégie la prise de conscience aux messages descendants directs pour aboutir, vis-à-vis de soi-même, aux changements de comportements qui créent la dépendance, et vis-à-vis de ses semblables, à un certain sens civique.
SOS Tabac respecte ceux qui fument par plaisir sans inhaler comme les amateurs de havane, dans la mesure où ils n’enfument pas leurs voisins.
SOS Tabac s’est toujours élevé contre l’incohérence législative et les conflits d’intérêts existants entre l’Etat et l’Industrie du tabac.