SOS Tabac a étudié un mode de distribution des produits du tabac qui est utilisé dans les pays européens : le distributeur automatique de cigarettes.
Les appareils présenteraient cependant trois particularités :
– L’achat par un mineur serait rendu impossible,
– L’achat au profit d’un tiers serait freiné par l’instauration d’une surtaxe sur le prix du deuxième paquet acheté le même jour. Cette taxe augmenterait de façon proportionnelle au nombre de paquets de cigarettes achetés.
– L’achat de tabac par un non-fumeur au profit d’un fumeur exposerait le non-fumeur à être référencé comme fumeur avec ses désavantages (augmentation des cotisations d’assurances complémentaires de santé et de l’assurance lors des demandes de financement).
La faisabilité technique a été étudiée et l’automatisation du système de croisement des informations actuellement à l’étude, protégera les données personnelles.
Ce système offrirait les avantages de responsabiliser financièrement les fumeurs et de générer de nouvelles recettes dont l’affectation au budget de l’assurance maladie pourrait venir en déduction des charges pour les plus défavorisés, reconnus comme la catégorie sociale la plus vulnérable.
Afin de respecter la loi en vigueur qui interdit toute publicité directe ou indirecte en faveur du tabac, ces appareils seraient installés sur la devanture des buralistes, la publicité sur le lieu de vente interdite et l’enseigne murale rappelant le tabac, supprimée.
Ainsi, la publicité en faveur des jeux de hasard de la Française des Jeux et des paris du Paris Mutuel Urbain ainsi que leurs animations (RAPIDO, EQUIDIA) dans les débits de tabac pourraient se poursuivre en toute légalité.
La réponse de la Française des Jeux et le dernier courrier reçu des Douanes témoignent de la solidarité existante entre les organismes, public et privé, qui ont un lien direct ou indirect avec le produit de la vente du tabac.