Dès 2007, SOS Tabac a sollicité Monsieur le Député Yves BUR qui est intervenu auprès de Monsieur Jean-François COPE, à l’époque, ministre du Budget.
SOS Tabac avec rigueur et persévérance a poursuivi ses démarches auprès des ministres des gouvernements qui se sont succédés.
Les réponses « copié-collé » sans grand intérêt des Chefs de cabinet ont cessé lorsqu’à la demande de Monsieur François BAROIN, alors ministre du budget, la Direction des Douanes a rencontré une première fois les représentants de SOS Tabac le 12 mai 2010.
Les rendez-vous avec les ministères concernés, Santé et Budget, se sont ensuite succédés pour finalement apprendre le 23 août 2011 par le directeur de cabinet de Madame Valérie PECRESSE, nouveau ministre du budget, qu’aucun changement du mode de vente qui sécurise 13 milliards de recette pour l’Etat n’était envisagé.
Après une pause « tabac » due au mutisme des ministères à l’approche des présidentielles, SOS Tabac s’est rapproché du nouveau gouvernement.
Les réponses habituelles des Chefs de cabinet de l’Elysée, de Matignon et des ministères de la santé et du budget nous sont parvenues, toujours aussi banales.
Puis les rendez-vous s’enchaînent : le 11 septembre 2012, avec le Conseiller technique du ministère du budget, le 19 novembre 2012, un deuxième entretien avec la direction des Douanes et le 8 janvier 2013, avec la Conseillère chargée de la politique publique de santé.
Tout semblait stagner mais deux évènements majeurs sont intervenus au début de cette année 2013 :
– Le rapport de la Cour des Comptes qui lève l’incohérence et l’inertie de la politique contre le tabagisme.
– La montée en puissance d’un concurrent pour le système bien huilé qui vit du tabagisme : la cigarette électronique.
Plus récemment, le rapport d’information du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, présenté par deux parlementaires, l’un PS, l’autre UMP, place une fois de plus la lutte contre le tabagisme comme une priorité de santé publique tout en constatant l’absence de cohérence des actions et le manque de budget.
En partenariat avec SOS Tabac, le manifeste « Le Dernier mégot » explique pourquoi cette nouvelle cigarette inoffensive risque de perturber un système économique qui fonctionne au détriment de la santé des Français.
C’est pour SOS Tabac le moment choisi pour agir, une plainte à l’encontre de l’Etat est envisagée et la CNAMTS dont une des missions est la veille législative, est sollicitée pour se joindre à cette action.
La France a selon tout apparence besoin d’être désenfumée au sens le plus large du terme.